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L’état et les enjeux de la transplantation rénale en chiffres

3/11/2020

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​Jalonné de nombreux progrès au cours de son histoire, le domaine de la transplantation connaît encore des défis à relever dans le suivi des patients après la greffe. C’est pourquoi le projet KTD-innov vise à mettre en place un système de prédiction du rejet de greffon qui fournit une probabilité des risques individuels. Depuis les premières expériences de greffes au début du XXe siècle, quels sont les enjeux de la transplantation rénale aujourd'hui ? Réponse en chiffres.

​La greffe de rein, une histoire française depuis le XIXème siècle

Dans l’histoire de la médecine, le chapitre dédié à la greffe d’organe débute à la fin du XIXe siècle, et la transplantation rénale y joue un rôle essentiel car elle est la greffe la plus réalisée au monde.

C’est à Lyon qu’officiaient les pionniers de la transplantation : le docteur Alexis Carrel, tout d’abord, qui réussit en 1908 la première transplantation rénale chez l’animal et mit en évidence l’intérêt du froid pour préserver les organes ; le docteur Mathieu Jaloubay, ensuite, qui expérimenta les premières greffes rénales sur l’humain. 
La France continuera de jouer un rôle majeur dans le domaine de la transplantation rénale avec la découverte du phénomène de compatibilité des organes, grâce aux travaux des docteurs Dausset et Hamburger, des hôpitaux Saint-Louis et Necker en 1962, jusqu’à l’instauration des lois de bioéthique en 1994 qui placent le bien-être du patient au centre de la recherche médicale.

​Depuis 1959, la France cumule près de 90 000 opérations de greffes de reins, plaçant ainsi la transplantation rénale comme un traitement important dans la prise en charge des insuffisances rénales chroniques (IRC).

82 000 personnes en insuffisance rénale chronique TERMINALE (IRCT) en FrancE

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est aujourd’hui considérée comme l’un des enjeux de santé publique majeurs par l’Organisation Mondiale de la Santé. En France, elle touche près de 82 000 personnes et l’Inserm indique que le nombre de patients concernés augmente de 2 % chaque année.
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Deux options sont envisageables lorsque la maladie atteint un stade terminal (Insuffisance Rénale Chronique Terminale - IRCT). La plus courante est l’hémodialyse. Cette technique de filtrage du sang reste à ce jour contraignante, le patient devant être dialysé sur une durée de 4 heures, 3 fois par semaine.

​L’autre solution proposée aux personnes atteintes d’IRCT est la transplantation rénale. La Haute Autorité de Santé (HAS) estime que la greffe offre une meilleure qualité de vie comparée à la dialyse. En effet, la greffe permet de retrouver une activité rénale presque normale tout en maintenant un mode de vie proche de la “normale”. 

Plus de 6 400€ : le coût mensuel de l’Insuffisance Rénale Chronique Terminale (IRCT)

Alors qu’une dialyse peut coûter jusqu’à 7 200 € par mois, le coût d’une transplantation rénale s’élève entre 6 400 et 6 800 €. La greffe de rein représente donc une alternative bien plus économique que la dialyse avec près de 25 millions d’euros économisés sur les frais de santé sur l’ensemble des patients greffés en France en 2018.
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Plus de 3 500 greffes de reins effectuées chaque annéE

Ils étaient 3 567 nouveaux greffés en 2018, d’après l’Agence de la Biomédecine, soit 215 de moins qu’en 2017, marquant un recul de l’activité de greffe rénale de 11%. Or le taux de croissance du nombre d’inscrits sur liste d’attente augmente d’année en année, avec 19 625 patients en attente d’une greffe en 2018 dont 5 269 nouveaux inscrits en liste d’attente, contre 4 557 nouveaux inscrits en 2013. Toutefois la situation s’améliore avec un regain du nombre de greffes réalisées en 2019 avec 3 641 opérations.

1 greffon disponible pour 5 personnes en attentE

En 2018, pour chaque greffon rénal disponible, plus de 5 personnes étaient inscrites sur liste d'attente. La HAS estime également que seuls 31 % des patients recevront une greffe dans la première année suivant leur inscription sur la liste des receveurs potentiels. Jusqu’à 15 % d’entre eux devront attendre plus de 5 ans. 

Comment lutter contre la pénurie de greffons disponibles à la transplantation rénale pour assurer le confort et les chances de rétablissement des patients ?​

85% des greffons rénaux proviennent de donneurs décédéS

La source principale de greffons provient de dons de patients décédés. En 2018, on comptait 1 881 donneurs d’organes en état de mort cérébrale. La grande majorité (93%) de ces personnes ont fait don d’au moins un rein. En 2006, le don d’organes s’est ouvert aux personnes décédées suite à un arrêt cardiaque. Aujourd’hui, grâce à cette mesure, 8 % des greffons proviennent de personnes décédés d’un arrêt cardiaque. 

Les donneurs vivants constituent 15 % des dons. L’Agence de Biomédecine estime que ce nombre est faible et est dû à la réticence des patients à faire courir un risque à leur entourage et une méconnaissance de la maîtrise du suivi médical des donneurs. Pourtant ces donneurs sont en meilleure santé que la population générale, en raison de l’exigence des cliniciens sur le suivi des donneurs. 

2 fois moins de greffons non attribués en France qu’aux US​

Dans le système d’allocation français des reins pour la greffe, seuls 9 % des reins ne sont pas attribués. Une étude publiée dans le JAMA Internal Medicine montre qu’aux Etats-Unis, c’est 18% des reins qui ne sont pas greffés alors que la demande est également en augmentation. Le bilan de la transplantation rénale française reste donc positif. 

60% des greffes sont des transplantations rénaleS

L’Agence de la Biomédecine rapporte en 2018, 3 567 greffes de reins pour 1 325 greffes de foie et 450 greffes de cœurs. Malgré l’état de pénurie, le rein reste donc l’organe le plus largement transplanté.

Un greffon rénal survit en moyenne 12,4 anS

Aujourd’hui, la HAS mesure à 12,4 ans, en moyenne, la survie du greffon, suite à quoi le greffon cesse de fonctionner convenablement. Le patient doit alors subir une nouvelle transplantation ou retourner en dialyse. Le taux de survie des greffons s’est stabilisé depuis les années 2010. En 2015, 1 032 patients greffés ont dû revenir sur la liste d’attente des candidats à la greffe.

La défaillance du greffon est notamment due aux mécanismes immunologiques autour du rejet, et le domaine de la transplantation manque encore d'évaluations solides pour le suivi immunitaire. Il s'agit là d’un problème majeur pour l’adaptation des soins et pour l'allongement de la survie des greffons. 

C’est sur cette problématique que le projet KTD-innov concentre ses efforts. Ce projet vise à établir un système de prédiction du rejet, et à fournir une probabilité des risques individuels de rejet de greffe par la mise en place d’un système de diagnostic de précision, adressant l'activité et le stade du rejet de greffon.
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    Projet KTD-Innov

    Pour élucider les mécanismes du succès ou de l’échec d’une greffe de rein, KTD-innov collecte, centralise et analyse des données cliniques, biologiques et immunologiques de milliers de patients greffés du rein en France.
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